Questions du jour

Toutes les questions que vous vous posez sur votre enfant réunies en un seul blog.

Mon enfant est agité, souffre d'insomnie, d'agitation ou n'accepte pas la frustration? Il a des troubles/problèmes de comportement à votre domicile, à l'école? Retrouvez diverses astuces et conseils proposés par votre coach en développement personnel sur cette page.

La posture a t-elle une importance lors d’une méditation? Quelle est la différence avec la relaxation?

Lors des séances de méditation, je propose souvent aux personnes de s’installer soit en assis tailleur, parfois à genoux ou même assis sur une chaise.

En effet, ces assises assurent une posture avec un « dos droit ». Biensur ces posture sont choisies en fonction de vos capacités physiques afin que vous soyez à l’aise dans votre corps au moment de la méditation 

En séance, quelles sont les différentes techniques de relaxation pouvant être utilisées?

- le training autogène de shultz: c’est une méthode de relaxation passive lors de laquelle je guide verbalement l’individu sur différents aspects corporels notamment les sensations de lourdeurs, chaleurs...
- la relaxation de type « Jacobson »: c’est une méthode de relaxation active durant laquelle je m’appuie sur des mobilisations du corps. La personne s’appuie sur les sensations de contraction/décontraction
- l’imagerie mentale: c’est une méthode de relaxation qui utilise la visualisation en guidance principale. L’individu imagine un lieu où il se sent en sécurité (par ex)

Que se passe-t-il quand je me sens anxieux?

-l’anxiété est un état souvent perçue négativement par les personnes. Souvent elle s’accompagne de ruminations futures c’est-à-dire qu’elle est accès sur les choses à venir! La personne est donc dans l’anticipation d’un événement et maintient donc ce ressenti.

- Souvent elle s’accompagne de manifestations corporelles comme des palpitations ou de l’hyperventilation que l’on retrouve dans les attaques de panique 
Ou bien par des tensions corporelles constantes et désagréable (ex: nuque)

- cet état n’est pas irréversible et il est possible de travailler dessus en apprenant à gérer ses émotions, travailler sur ses pensées ou en apprenant à lâcher prise.

Comment gérer les angoisses liées aux fêtes de fin d’année?

Les fêtes de fin d’année approchent et peuvent malgré leur caractère festif entraîner un sentiment d’angoisse, d’étouffement et d’envahissement lié aux différentes choses à gérer. Souvent on se perd dans les préparations actives de ces fêtes jusqu’à s’en oublier soi-même !

Respirer et prendre du recul: si c’est le cas, je vous invite à vous poser (une minute par jour suffit) et à respirer. Alternez entre le corps et vos pensées grâce à votre respiration. Observez juste les caractéristiques de cette respiration par exemple .
Le but? Ressentir l’instant présent et ne plus se laisser submerger par « le futur », « ce qui va ou qui pourrait se passer ».

Face aux angoisses, comment réagir chez l'adulte?

Les angoisses se caractérisent de différentes manières chez une personne. Un critère souvent décrit est la présence de manifestations internes négatives chez la personne (douleur, respiration agitée, ou attaque de panique...).

Centrez votre attention sur votre respiration: en dehors de la période de crise ou pendant la période de crise, essayez de "respirer". Ne tentez pas de modifier votre respiration mais juste de décrire ses caractéristiques (rapide, lente, superficielle ou profonde...). Puis vous pouvez observer son évolution au fur et à mesure du temps.

La pratique quotidienne d’une séance de méditation permet de travailler la gestion des émotions et de diminuer les sensations d’angoisse, quelques minutes suffisent par jour. Elle ne remplace pas la méthode médicamenteuse (parfois nécessaire) mais y est complémentaire.

Psychosomatisation: c'est quoi? d'où vient-elle? ce que ça provoque?

La psychosomatisation désigne selon-moi, l'expression corporelle d'un "non-dit" émotionnel.

Elle se manifeste parfois lorsqu'une personne a des difficultés à mettre en mots ses ressentis, ses émotions ou ses pensées.

Elle peut-être causée par exemple, par un état émotionnel intense et/ou répété (ex: stress) qui va induire un état corporel (ex: raideur) ou des douleurs (ex: maux de ventre ou de tête). Ces dernières ne sont alors pas expliquées par des raisons médicales/organiques (en mettant de côté les limites médicales actuelles)

Il est possible de travailler là-dessus en apprenant à mieux gérer ses émotions/pensées, ou grâce à des médiations psycho-corporelles.

Qu’est ce que l’approche snoezelen et quelle est sa cible ?

L’espace snoezelen est un espace aménagé différemment en fonction des objectifs recherchés par la personne encadrante: je vise principalement le bien-être lors de mes séances adultes.
Cette approche s'appuie sur 3 grands axes (2010, Quentin, Godderidge & Arfeuille):

- Un axe relationnel qui repose sur "le respect de la personne, de son rythme, ses besoins...".
- Un axe sensoriel: l'encadrant propose diverses expériences sensorielles (toucher, odorat, ouïe, ...) de manière sélective et adaptée aux besoins du bénéficiaire.
- Un axe bien-être/détente: A travers les expériences sensorielles, l'accompagnateur recentre la personne sur son corps et l'amène à se relâcher.

Pourquoi je n’arrive pas à évacuer des pensées qui reviennent sans cesse?

Souvent, les personnes me disent qu’elles ont tendance à penser la nuit.

Ce phénomène peut parfois être provoqué lorsqu’on cherche à éviter des pensées provoquant par exemple des émotions négatives. Cependant, plus on évite une pensée (ou une émotion), plus celle-ci revient dans des moments de lâcher prise (ex-sommeil).

C’est pourquoi, il est conseillé de trouver un moyen de les exprimer et/ou de prendre du recul grâce à des médiations par ex la méditation.

Et n’oubliez pas : « NE PAS VOULOIR Y PENSER, C’EST DÉJÀ Y PENSER »

La posture a t-elle une importance lors d’une méditation? Quelle est la différence avec la relaxation?

Lors des séances de méditation, je propose souvent aux personnes de s’installer soit en assis tailleur, parfois à genoux ou même assis sur une chaise.

En effet, ces assises assurent une posture avec un « dos droit ». Biensur ces posture sont choisies en fonction de vos capacités physiques afin que vous soyez à l’aise dans votre corps au moment de la méditation 

En méditation, comment chasser mes pensées ? 

J’entends souvent des personnes me dire qu’elles souhaitent bloquer ou chasser des pensées...Mais le but de la méditation n’est pas d’interrompre les pensées. 
-Au contraire, cette méthode sert d’abord à ne pas se laisser emporter par nos pensées. Ceci passe principalement par l’entraînement que je vous propose, recentrer votre attention sur votre corps par l’intermédiaire de la respiration.
- De plus, cela vous permettra de prendre du recul par rapport à vos pensées. Prendre conscience du fait que « je suis en train de penser à » est différent du fait de « se laisser déborder par ses pensées »
- Enfin certaines pensées peuvent devenir destructrices pour une personne car elles deviennent la réalité. Cet exemple vous parlera : il est différent de penser « je n’ai pas confiance en moi » que de se dire « je pense que je n’ai pas confiance en moi »

Quelle est la différence entre les séances enfants et adultes ?

Contrairement aux séances adultes durant lesquelles je peux proposer différentes méthodes spécifiques (relaxation, méditation et snoezelen), je préfère nommer « activités de conscience corporelle » pour les enfants. Durant ces séances, je ne propose ou n’impose pas durant 1h une méthode spécifique à l’enfant.

- Premièrement, ces séances passent par différents médiateurs (jeu, ballon bobath, sensations,...) 

- Ces jeux seront progressivement orientés sur les ressentis de l’enfant au niveau du corps (sensations) mais aussi des émotions 

- Le choix de l’orientation des techniques ne passera pas par la parole mais plutôt par le jeu proposé par l’enfant à ce moment là 

- Enfin, en fonction des enfants, la séance peut se terminer sur un temps calme (luminosité basse, hamac, fauteuil vibrant, méditation ...)

La sieste à l'école maternelle est-elle nécessaire?

- La sieste forme un besoin et appartient au rythme d'un enfant tout comme le besoin de manger. Il aide l'enfant à acquérir les rythmes de la vie. Mais il a aussi la fonction importante de permettre à l'enfant de se ressourcer, au cerveau de travailler et a un effet positif sur l'humeur.Un enfant agité, énervé, en crise régulière peut être un signe de manque de sommeil. La sieste est un moyen de rééquilibrer ses besoins.

- La sieste, ce n'est pas pour les bébés! Il arrive souvent d'entendre un enfant, un peu plus âgé (4-5 ans) dire "je ne fais plus/pas la sieste, je ne suis pas un bébé" alors qu'ils en ont parfois besoin. Or, ceux sont parfois des croyances que l'enfant apprend par le biais de l'éducation ou l'influence sociale.

- Les besoins en sieste dépendent des enfants: chaque enfant n'a pas les mêmes besoins, les mêmes rythmes. Les besoins en sieste au matin diminuent avec l'âge mais ils restent présents l'après-midi. Les enfants dormiront plus ou moins longtemps en fonction de ceux-ci.

Ma fille a du mal à gérer ses émotions (ex: la défaite) et attire souvent l’attention vers elle. Que me conseillez-vous comme séance (snoezelen? )?

On retrouve une difficulté pour l’enfant à gérer ses émotions et surtout la frustration. En fonction des enfants, ce genre de réaction peut parfois être due à une difficulté à parler ou comprendre les émotions des autres (ou les siennes). Cela peut aussi être dû à un manque de confiance en lui. 
Ceci expliquerai la difficulté à perdre, l’expression de sa frustration et le fait de tourner l’attention vers soi...
Dans le développement de l’enfant, ce type de comportement est normal jusqu’ à un certain âge. Cela devient problématique s’il perdure ou s’il est non approprié.(socialement par ex)

Au niveau des séances , chaque enfant est différent et une méthode peut être adaptée pour l’un et pas pour un autre... Le snoezelen peut être utilisé si l’enfant aime sentir/ressentir des sensations corporelles. La séance passera alors principalement par le jeu en comparaison avec le snoezelen adulte, plus passif.

Comment puis-je évoquer les émotions avec mon enfant?

Parfois, c’est difficile pour un enfant de parler clairement de ses émotions. Voici quelques astuces pour les accompagner au mieux.
N’hésitez pas à discuter entre vous des émotions ressenties lors d’une situation (même si cela est banal)
Vous pouvez accompagner le jeu de votre en enfant en évoquant les émotions de personnages par exemple
Enfin il existe des livres très bien réalisés sur ce thème.

Comment les enfants apprennent-ils à réagir dans des situations spécifiques?

Spécialement aujourd'hui, la question du jour est accompagnée d'une vidéo assez parlante: https://www.facebook.com/watch/?v=1704331163147301

Les enfants font des apprentissages "vicariants": C'est-à-dire qu'ils apprennent de manière inconsciente les comportements/gestes observés dans son entourage (parents, professeurs, tuteurs, pairs ...)

A partir de situations répétées, l'enfant fait des liens et va reproduire, plus tard, un type de comportement ou d'émotion, lors d'une situation similaire.

Sa manière de réagir et de répondre à un événement spécifique, va donc dépendre de ce que l'enfant va inscrire en mémoire, c'est-à-dire de ses différentes expériences vécues auparavant. Cela peut donc dépendre de situations de vie quotidienne réelles comme de situations virtuelles (télévision, jeux vidéos, ...)

Est-ce-que la pensée positive est toujours une pratique bénéfique?

La pensée positive est bénéfique dans le sens où elle nous permet d’être optimiste. Elle participerait donc aux bienfaits de la santé, à de meilleures performances, à la longévité de vie et aux bienfaits sociaux.

Il est commun de croire qu’il « faut » être optimiste et donc qu’il faudrait toujours utiliser la pensée positive.
Cependant, il est intéressant d’alterner avec les pensées négatives qui permettent de réaliser des estimations plus justes et exactes des situations, et donc parfois une meilleure prise de décision. Elle permet d’éviter une sous-estimation des risques.